S'étalant sur une superficie de 12100 Km2,la daira d'abadla est situé à 90 Km au sud de la Wilaya de Bechar.Elle comprends 03 communes,Abadla,Erg Ferradj et Machraa Houari boumedienne.

La plaine d'abadla, une de plus importantes contrées est encerclée par plusieurs chaînes montagneuses.Les forets constituent souvent, par leurs présences, un facteur essentiel de maintien de la fertilité et protégent l'Oued Guir contre l'érosion éolienne et hydrique.

Par contre elle possède aussi des terres excellentes qui, lorsqu'elles ont pu être arrosées par une crue de la rivière ou suffisamment humidifiés par des pluies exceptionnelles, sont couvertes d'une végétation spontanée, fine, nourrissante et recherchée par les animaux. Ces herbes poussent en quelques jours,à conditions qu'il ne fasse pas froid,elles restent vertes pendant une année environ.Puis ce que les animaux n'ont pas consommées , sèchent sur pied et constituent ce qu'on appelle en arabe « el heichar »c'est encore une très bon nourriture.

La sédentarisation forcée sous la férule de l'administration coloniale, basé à Bechar représente une rupture totale avec la tradition sur un terroir cultivé selon des méthodes séculaires par une population agropastorale.

Cette rupture a été imposée autant par les conditions climatiques que par les conditions historiques et socio économiques.

La plaine d'abadla est traversée sur toute sa longueur par l'Oued Guir, l'un de plus important fleuve du pays, qui le partage en deux parties hydrauliquement indépendantes les zones du rive gauche et les zones de la rive droite.

L'encombrement des arbres de tamarix croissent et forment des ceintures vertes sur les deux rives de l'oued guir qui se dérivent dans toutes les directions.Les clairières ont laissées libres dans les intervalles ou ils sont introduits d'autres végétations de toute nature.Cependant au milieu de la plaine s'élève des lignes de hautes dunes de sable et vie d'autres animaux herbivores et carnivores.

La foret de tamarix est exploitée depuis des longs siècle pour le bois de chauffage et l'élevage des dromadaires et d'autre animaux.Aujoutd'hui cette exploitation est bien baissé et la quantité de bois morts penchés ou couchés fait souvent à un abandon.La sècheresse a accentué cette région.

Le climat peu clément est de type saharienne aggravant la situation hydrologique comme l'atteste la diminution des aires de pâturages des dromadaires, des moutons et des chèvres depuis quelques années. il est caractérisé par une aridité croissante d'année en année,les pluies n'atteignent pas 50 mm/an et la température varie entre (10° à 45°c ).les vents sont violents en mois d'avril et mai,ils soufflent en permanence,provoquent des tempêtes de sables.